Autonomie alimentaire christian panico

Trouver l'autosuffisance alimentaire

christian panico Par Le 15/12/2021 0

Dans Production alimentaire

Pour en finir avec les approximations concernant l'autosuffisance alimentaire

 

L'autosuffisance alimentaire est largement dépendante de votre régime alimentaire. Ce régime alimentaire influencera de façon extrêmement significative la surface de sol nécessaire pour atteindre cette « fameuse » autonomie.

 

Selon l' ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ) on estime que les sols sont à l'origine de 95% de notre alimentation.

 

Un indicateur nommé « l'empreinte sol » est défini pour mesurer l'impact de notre besoin en nourriture combiné au mode d'alimentation. L'indicateur intègre : la surface agricole nécessaire pour produire la nourriture d'une personne, les émissions de gaz à effet de serre, les importations de nourritures ou de produits nécessaires à l'agriculture et l'élevage ainsi que sa consommation d'énergie. Même si la viande ne représente que 5% du volume de nourriture présent dans notre assiette, elle représente 50% de l'empreinte sol d'un consommateur moyen français (source Sarah MARTIN, ingénieure en alimentation durable à l' ADEME).

 

Ainsi, avec un régime entièrement végétarien, un Français aura besoin de seulement 1.200 m² d'empreinte sol pour son alimentation tandis qu'un gros mangeur de viande (170 grammes de viande par jour) aura besoin de 5.200 m² et 4.800 m² pour un Français moyen mangeur de viande 1 fois par jour.

 

Toujours selon Sarah MARTIN, le bio présente l'avantage de préserver la biodiversité mais requiert un peu plus de surface que le conventionnel. Sarah Martin souligne que « l'empreinte sol dépend avant tout du régime alimentaire. La transition repose donc à la fois sur les efforts du consommateur et sur les progrès au niveau de l'offre. Le bio requiert une plus grande occupation des sols. Mais, il présente d'autres vertus comme préserver les sols et la biodiversité ».

 

L' ADEME préconise de sortir des systèmes de production intensif, de réduire la consommation de viande en privilégiant la qualité à la quantité, de relocaliser la production, de développer les protéines végétales et de modérer la consommation de thé, de café et de cacao, car ces ingrédients et boissons pèsent 20% de l'empreinte sol d'un consommateur Français moyen.

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