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Origine des noms en Europe

christian panico Par Le 29/03/2021 0

Dans numérologie

Longtemps, on s’est contenté des prénoms. Mais au XIIe siècle, l’État cherche à mieux collecter les impôts. Il faut trouver une solution… Nom de nom ! Exemples d'origine de noms en Europe.

Prenez trois Français nommés ainsi : Jean Meunier, Pierre Dubois, Henri Petit. Trois Anglais : John Miller, Peter Woods et Henry Short. Et trois Allemands : Hans Müller, Peter Wald et Heinrich Klein. Leur point commun ? Ils portent les mêmes noms dans trois langues différentes ! On pourrait multiplier les exemples avec à peu près tous les pays d’Europe, et même au-delà. C’est d’ailleurs ce que s’est amusé à faire un linguiste tchèque, Jakub Marian, qui a dressé une carte des patronymes les plus courants sur le Vieux Continent.

Au début du Moyen Age, les noms de famille n’existaient pas. Ou plus exactement, ces noms changeaient à chaque génération, un individu portant le nom de son père (Johnson = « fils de John »). Mais lorsque la population commence à augmenter, la présence de dizaines d’homonymes dans chaque village devient ingérable. D’autant que les parents, pour la plupart analphabètes, font leur choix parmi les quelques prénoms qu’ils connaissent, c’est-à-dire ceux qu’ils entendent autour d’eux, en famille et dans la paroisse ! Comment collecter les impôts, établir le cadastre des terres ou traquer un malfaiteur quand il existe des cohortes de Jean Martin ne possédant bien évidemment aucun papier d’identité ? On imagine le nombre de cas de mauvais payeurs qui s’évanouissent dans la nature, de quiproquos, voire d’erreurs judiciaires !

Entre les XIe et XIVe siècles une solution s’impose (presque) partout en Europe : attribuer à chacun un nom de famille qui va demeurer d’une génération à l’autre. Ces patronymes ont principalement quatre origines, que l’on retrouve dans à peu près toutes les langues européennes. Le prénom du père, bien sûr : Martin, Johnson… La profession de l’intéressé : Lefebvre (c’est-à-dire le forgeron), en anglais Smith, en allemand Schmidt… Cordonnier (Schumacher en allemand), Larcher (Bowman en anglais)… Un signe particulier physique (Lebrun, Brown, Braun…) ou moral (Malandrin, qui veut dire « voleur » en vieux français). Et enfin le lieu d’habitation (Dutertre, Hill, Berg…) ou la provenance de l’individu (Lebreton pour un Breton migrant dans le royaume de France, Lallemand, Langlais, Picard…). François Hollande avait certainement un lointain ancêtre venu des Pays-Bas !

Ce sont ensuite les administrations qui vont figer ces patronymes pour les siècles à venir. Au XIVe siècle en France, une ordonnance royale interdit même de changer de nom sans autorisation. A noter que les nombreux orphelins issus de ces temps difficiles sont confiés aux institutions religieuses : celles-ci les nomment alors souvent comme le saint du jour de leur découverte. Aussi, saint Martin étant associé à la charité, le patronyme de Martin est massivement attribué aux enfants trouvés, ce qui explique en partie qu’il demeure le nom le plus courant de France ! D’autres bébés abandonnés sont appelés Trouvé ou Lorphelin. Mais pendant la Révolution française, les orphelins se voient attribuer des noms reflétant les nouvelles valeurs, comme… Républicain ! En 2015, lorsque l’UMP est devenu Les Républicains (LR), cinq habitants du Tarn et de l’Aveyron nommés ainsi ont tenté une action en justice contre le nouveau parti politique.

Comme au Moyen Age avant l’attribution des patronymes, un Islandais porte le nom de son père : Harald, fils de Jon, se nommera Harald Jonsson. Son fils Sven se nommera lui, Sven Haraldsson, et non pas Sven Jonsson. Les femmes ont elles un nom se terminant en dóttir (fille de…). Si ce système « archaïque » peut encore suffire au XXIe siècle, c’est parce que l’Islande est un petit pays relativement isolé. Sa population dépasse à peine 350 000 individus, et elle a la plus faible densité d’Europe (3,5 habitants par kilomètre carré). Ici, peu de risque de se retrouver avec une flopée d’homonymes dans le même village : les autorités n’ont donc jamais éprouvé le besoin de chambouler les habitudes ancestrales.

Il y a plus de 108 millions de Wang dans le monde ! C’est le nom de famille le plus répandu sur terre et il est chinois. Le deuxième – c’est tout aussi logique – est indien : Devi  (71 millions). Un Coréen sur cinq se nomme Kim, et 40% des Vietnamiens, Nguyen.

Extrait du site "ça m'intéresse"

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